Qui êtes-vous ?

Jerusalem, Israel
Journaliste indépendante, je suis installée à Jérusalem depuis septembre 2009, après avoir vécu à Kaboul (Afghanistan)de janvier 2007 à décembre 2008. Lors de ces deux années, j'ai couvert pour plusieurs media, l'actualité afghane. Presse écrite, radio ou encore télé, j'ai multiplié les collaborations en radio et presse écrite. Correspondante de RFI, RTL, Radio Vatican, France Info, France Inter, France Culture et I télé, Le Parisien, L'Equipe Magazine, Le Figaro, Figaro Magazine, CB News, La Nouvelle République. Rentrée pour quelques mois en France, j'ai effectué quelques CDD chez RFI avant de repartir m'installer à l'étranger.

18/06/2007

La condition des journalistes afghanes

Elle est la deuxième journaliste afghane assassinée en moins d’une semaine. Zazia Zaki, directrice de la Radio Peace qui émet dans la province de Parwan (nord de Kaboul) a été abattue mercredi à son domicile, devant son enfant de 8 huit ans. Connue pour ses combats contre les anciens chefs de guerre, elle avait récemment reçu des menaces lui ordonnant de fermer sa radio. « Elle croyait en la liberté d’expression, c’est pour ça qu’elle a été tuée » pense Rahimullah Samander, directeur de l’association des journalistes indépendants d’Afghanistan.
Vendredi dernier, Sanga Amach, jeune présentatrice de 22 ans pour la chaîne privée Shamsad TV a également été tuée, chez elle, à Kaboul. Ses assassins ont été arrêtés. Le motif de son meurtre serait lié à son refus de se marier. Mais elle avait aussi été sommée de cesser ses activités de journaliste.

Chez Tolo TV, chaîne privée afghane réputée pour sa modernité, les femmes ont certes une place mais restent minoritaires. La chaîne a été très souvent la cible des conservateurs. En mai 2005, une journaliste de Tolo, Shaima Rezaee était retrouvée morte. Faranda est actuellement présentatrice chez cette même chaîne. « La mort de Zazia me fait peur. Une fois encore, cela confirme qu’être une journaliste en Afghanistan est difficile. Nous n’avons ni les mêmes droits, ni les mêmes fonctions que les hommes » déplore-t-elle.

Depuis la chute du régime taliban, les médias se multiplient en Afghanistan. Même si certains signes donnent de l’espoir, comme la reparution récente du Kaboul Weekly, un des quotidiens les plus indépendants, la liberté de la presse en Afghanistan reste une réalité bien fragile. L’insécurité, la menace de certains chefs de guerre et parfois la pression gouvernementale pèsent sur les media afghans.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

super ton blog

TINTIN

Anonyme a dit…

super l'article et tous les autres aussi!

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)