Qui êtes-vous ?

Jerusalem, Israel
Journaliste indépendante, je suis installée à Jérusalem depuis septembre 2009, après avoir vécu à Kaboul (Afghanistan)de janvier 2007 à décembre 2008. Lors de ces deux années, j'ai couvert pour plusieurs media, l'actualité afghane. Presse écrite, radio ou encore télé, j'ai multiplié les collaborations en radio et presse écrite. Correspondante de RFI, RTL, Radio Vatican, France Info, France Inter, France Culture et I télé, Le Parisien, L'Equipe Magazine, Le Figaro, Figaro Magazine, CB News, La Nouvelle République. Rentrée pour quelques mois en France, j'ai effectué quelques CDD chez RFI avant de repartir m'installer à l'étranger.

03/11/2008

Elections américaines: les réactions du président Karzai

« Nous rentrons dans une ère nouvelle où la race, la couleur et l’origine ethnique, je l’espère, vont disparaitre de la politique dans le reste du monde » a félicité le président afghan Hamid Karzai, faisant allusion aux nombreux problèmes ethniques en Afghanistan.
Mais très rapidement après ces compliments, Hamid Karzai a exprimé sa préoccupation principale qui est aussi celle des Afghans. « Notre première et plus importante demande, notre priorité, c’est de mettre fin aux frappes aériennes visant les civils en Afghanistan. Ce n’est pas avec les bombardements qu’on gagnera la guerre contre le terrorisme » a exprimé avec virulence le président afghan. Car le jour des résultats, un bombardement des forces étrangères a accidentellement touché un mariage dans le sud du pays, près de Kandahar, faisant plusieurs victimes. L’armée américaine a confirmé cet « incident ».
Barack Obama a promis de renforcer la présence militaire en Afghanistan qui s’élève aujourd’hui à 33 000 soldats et de s’atteler au problème de la frontière avec le Pakistan où se cacheraient les combattants d’Al Qaeda.
Le problème des victimes civiles est une véritable polémique en Afghanistan. Et si les Américains ne diminuent pas leurs bavures, le président Hamid Karzai pourrait, comme il l’a menacé, renégocier la présence des forces étrangères dans son pays.
Constance de Bonnaventure

Aucun commentaire: