Qui êtes-vous ?

Jerusalem, Israel
Journaliste indépendante, je suis installée à Jérusalem depuis septembre 2009, après avoir vécu à Kaboul (Afghanistan)de janvier 2007 à décembre 2008. Lors de ces deux années, j'ai couvert pour plusieurs media, l'actualité afghane. Presse écrite, radio ou encore télé, j'ai multiplié les collaborations en radio et presse écrite. Correspondante de RFI, RTL, Radio Vatican, France Info, France Inter, France Culture et I télé, Le Parisien, L'Equipe Magazine, Le Figaro, Figaro Magazine, CB News, La Nouvelle République. Rentrée pour quelques mois en France, j'ai effectué quelques CDD chez RFI avant de repartir m'installer à l'étranger.

13/09/2007

Le Tour de France vu de Kaboul

Un verre à la main, les yeux rivés sur l’écran, ils sont Français, Anglais, Américains ou encore Afghans. Tous se sont donné rendez-vous dans le restaurant français de Kaboul, L’Atmosphère, pour regarder une étape de haute montagne du Tour de France. Il est 2 heures et demi de plus qu’en France.

Le lieu contraste avec les rues poussiéreuses et sales de la ville. Beaucoup d’expatriés de Kaboul aiment se retrouver ici, qu’ils soient humanitaires, entrepreneurs ou encore journalistes. « C’est un petit coin de France que l’on vient chercher » entend-on souvent.

Pour Marc Victor, patron de l’Atmosphère, c’est devenu une habitude de retransmettre les événements sportifs français. « Ma mission dans ce pays est aussi de faire découvrir la culture française et le Tour de France en fait évidemment partie ». La télévision est branchée sur une chaine Sud-Africaine. « Ce qui me manque, ce sont les commentaires en français » déplore Jérôme Mathieu, responsable du développement dans une ONG média. Les serveurs de ce bar-restaurant sont afghans. Ils passent régulièrement devant l’écran : « c’est Paris ? », « les routes sont belles et tout est vert » s’étonnent-ils. Jérôme apprécie le côté international de cet événement, le fait de se retrouver avec d’autres nations. « On se rend compte de l’ampleur du phénomène au niveau mondial » souligne Sébastien Turbot, entrepreneur en Afghanistan depuis 5 ans. « Pour nous qui sommes très loin de chez nous et dans un environnement si différent, regarder le Tour de France nous donne un goût de notre pays » ajoute-t-il. Un brin nostalgique, les Français de Kaboul admirent les paysages montagnards et la verdure de la France… Alors qu’en Afghanistan on commence à voir sur les routes des cyclistes aux tenues bariolées…

Constance de Bonnaventure

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